lundi 11 mars 2019

Sadique Master Festival 2019


http://www.sadique-master.com/
http://www.sadique-master.com/

Il y a ce souffle de curiosité qui soudainement nous emporte quand on entend le nom de ce festival pour la première fois et cet envahissement de joie lorsqu'on constate que l'expérience est à la hauteur des attentes.

Le premier jour ou j'ai pu sortir de chez mes parents, qui me laissaient cette liberté de croire que notre confiance mutuelle ne serait pas détruite par de mauvais choix de ma part, j'avais 15 ans.

J'ai donc passé la moitié de ma vie à pouvoir explorer toutes mes curiosités. 
À me laisser porter par l'enchaînement de découvertes qui s'imposaient presque comme un gigantesque labyrinthe infini semblant se nourrir de chaque rencontre.

Les fils d'Ariane se déroulant et m'ayant menée au sadique master festival est un des plus beau que j'ai déroulé. Il s'est coloré de tellement de nuances, d’alliances entre des univers que j'ai rencontrés avec tellement d'états d'esprits différents...

Et c'est ce qui est magnifique, c'est que ce festival dépasse l'expérience des films en eux même, ce festival c'est aussi beaucoup de nouvelles rencontres, et le renforcement des anciennes.

Et on peux y assumer aussi nos passions hors du commun, et nos moments normés.

Le programme de cette année alliait la folie de l'ordinaire avec des films évidemment trash et surprenants.

L'éclectisme s'y joue aussi au travers de la diversité d'origine des réalisateurs des films, au travers desquelles se ressentent une certaine Histoire, une certaine vision du monde, et parfois une critique de celui ci.

Il y à malheureusement des films que je n'ai pas pu apprécier et regarder à la hauteur de ce qu'ils méritaient en raison de la fatigue. Je compte les revoir afin de pouvoir me dire que j'ai fait l'expérience complète de la sélection de Tinam et de son équipe.

Vendredi 1er mars



Framed – Marc Martínez Jordán  – Horreur/Comédie - Espagnol

• Personnellement un coup de cœur du au traitement du sujet un peu pop et à mon goût pour le traitement de l'image léché avec un bon travail lumière. Le déchainement absurde d'ultraviolence est pour moi un clin d'œil (je ne dirais pas hommage car ça serait exagéré), à Orange Mécanique, auquel même le travail des costumes fait penser.








Samedi 2 mars



Enter the deep – Alan Garcia –  Horreur – Mexicain

• J'ai apprécié que le sujet de la pédophilie soit abordé de façon subtile, même si on diffère des Chatouilles, primé aux césars cette année. Je dirais que le film était ambitieux et nous laisse un peu sur notre faim, en n'explorant pas suffisamment profondément le côté vraiment malsain du sujet.









Dimanche 3 mars 

Sélection de courts/moyens métrages



Auopssessed  – Emil Johansson – Gore – Suédois


• Dès la première image de ce court, je me suis sentie exaltée dans mes instincts et mes goûts les plus humoristiquement gore, avec ces boyaux qui sortaient comme on remplis des saucisse ou du boudin chez le boucher. Un brin d'humour trash bienvenu. 







Lovesick – Cassandra Sechler – Experimental / Fantastique – Américain


• Si - comme moi - on était fasciné des l'enfance par le vfx  / le maquillage extrême / l'accessoirisation de costumes partiellement en matières bizarres (caoutchouc...) et qu'on aime aussi le gore, on est comblé par ces quelques minutes d'enchainement "d'ordures" humaines déchirées et sanglantes.



 



Muil – Kevin Hoed – Horreur / Drame – Belge

• Les belges et leur insatiable créativité, leur très grande ouverture et leur imagination sans pareille - ou presque - ne m'ont pas déçue dans cet ouvrage à la limite de l'ésotérique, ou le personnage principal se laisse embringuer dans une drôle d'addiction, avec force de violence et de sang, mais avec une subtilité et une justesse dans le traitement des émotions.






 The Dwarfs – Piotr Sulkowski – Horreur / Fantastique


• Comme la petite fille - perturbée - en moi adore les détournements de contes de fée et de personnages de contes de fée, évidemment des nains qui espionnent et maltraitent une minuscule créature délicate, décrite comme une adolescente. Un clin d'œil aux métamorphoses d'Alice Au Pays des merveilles ? En tout cas le chahut nous emporte comme on l'attends.
 





My Fashion Nightmare – Nikita Kvasnikov – Drame – Ukrainien


• Une danse morbide d'adolescente obsédées par leur physique et leur réussite sociale, qui déraillent à s'entre assassiner. Jouissif.








Rosalita – Luciano de Azevedo – Horreur – Mexicain


• Et pour finir en beauté ce festival réussi en terme de sélection et de rencontres, une petite course poursuite de victimes de serial-killer dans le désert pauvre pour nous achever sur une note  de torture perverse et sexuelle. Le Mexique excelle dans l'idée de tirailler nos fantasmes violents.









Mention spéciale de merci pour l'organisation à Tinam, Lorène, Maïvee, Laurent, David, Darcy, Aude, Hugo... et j'en oublie tellement.


Et des bisous aux copains Dudes, Thierry, Thomas, Florian et à Matthieu.

À L'année prochaine ^^





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