samedi 31 octobre 2020

 


Nous traversons tous a l'heure présente et actuelle, le temps, l'époque, de la même façon, qu'importe nos rythmes, nos habitudes, notre perception de ce temps.
L'époque est pressée, ressentie comme oppressive, et les rames de métro passent à cette vitesse écrasante que l'appareil saisi dans la violence de son mouvement.
Des corps sont présents dans ce mouvement, qui sont donc soumis à une rapidité subie qu'on s'impose en utilisant ces moyens d'aller toujours plus vite.
Nos corps, en question, s'usent d'être bousculés, écrasés dans ces wagons rapides, dans lesquels ils s'immergent quotidiennement, de façon routinière. Heureusement de l'extérieur on peut voir l'architecture que les lumières de la ville éclairent, elles, immobiles et statiques, et de l'intérieur, le regard peut se porter, furtivement au moins, vers ce monde plus silencieux et plus lent.
D'un côté comme de l'autre, la ville révèle ses aspects merveilleux, et c'est grâce a cet ensemble, cet entrechoc, qu'une œuvre alliant l'esprit, la littérature et l'imag(inaire) apparaît, laissant les différents éléments se transcender entre eux.

dimanche 13 septembre 2020

[[ Chronique ]] Yourte


Bonsoir !

Je cite les informations précises du site du Théâtre 13 , dont je suppose qu'ils sont protégés ©

> Compagnie Les mille Printemps (Nouvelle Aquitaine)

Texte Gabrielle Chalmont et Marie-Pierre Nalbandian,
Mise en scène Gabrielle Chalmont
Scénographie Lise Mazeaud,
Création lumière Agathe Geffroy,
Création musicale Balthazar Ruff

Production Les mille Printemps ;

Avec le soutien du Théâtre Gérard Philipe
CDN de Saint-Denis ; La Palène – Rouillac ; L'ENSATT, la Corpus fabrique.

° Remerciements à Pablo Servigne, Alexis Michalik et à l'association Et Pourquoi pas ?

Avec Claire Bouanich (Gloria),
Bastien Chevrot (Jonathan), 
Sarah Coulaud (Juliette),
Louise Fafa (Hélène),
Maud Martel (Sybille),
Jeanne Ruff (Camille),
Hugo Tejero (Maxime)
et Benjamin Zana (Isaac)

Je sais que mon avis aura peu d'impact étant donné le peu de visibilité de ce blog toutefois aujourd'hui, j'ai passé un très bon moment, dont je relate ici mon impression, grâce à la troupe de Yourte. 

Pour ce qui est de la compagnie, que j'ai connu pour Mon Olympe, au Théâtre de Belleville l'hiver dernier, et qu'on a retrouvé sur cette scène de façon plus complète, leur talent indéniable et la justesse de leur jeu est définitivement confirmée dans cette pièce.

Cette pièce nous renvoie à cet imaginaire collectif ou, très heureusement, on se fait des promesses, enfants, entre frère, sœurs, amis d'écoles ou de vacances, qui voyons avec nos yeux d'enfants l'utopie de ce que serait les bonheurs simples de la vie.

Et puis la troupe nous entraîne dans une vive critique de la société, des problèmes du capitalisme et du libéralisme a outrance, dans un système ou les idéalistes se perdent dans la réalisation attendue et normée qu'on attends d'eux en devenant adulte.

Mais cette pièce critique aussi très abondamment les différents travers psychiques de l'être humain construit dans cette réalité, au travers de divers traits de personnalité ou d'aspects fondateurs du système.

Drôle, dynamique, je recommande chaudement.


lundi 13 juillet 2020

A venir : Interviews , Bilan entrepreneurial, recentrement sur soi, objectifs à court, moyen, long terme




Bonjour à tous et à toutes !

J'ai choisi aujourd'hui de vous partager sur ce blog, sur lequel j'espère que certains et certaines passent de temps en temps, des photographies et des réflexions avant mon départ en vacances.

Je suis une personne qui n'apprécie dans la stabilité, qu'un certain confort, et au final, je pense qu'il faudra qu'un jour je trouve un équilibre entre une certaine forme de chaos, et d'organisation.

Je ferais un article plus long et mettrais en ligne des interviews de Johanna Raclin, membre de She Dreams in Vedas, et Au Fil Des Jours !

En attendant bonnes vacances.

Bises

Louise

vendredi 3 avril 2020

INTERVIEW EN TRYPTIQUE #1 - LAURENT SELLIEZ, MUSICIEN, CINÉASTE, INFORMATICIEN

Bonjour à tous et à toutes !

Pour changer de ton dans le climat politique et intime actuel, afin de vous divertir, et de vous partager des parcours éclectiques, je prépare une série d'interviews.

Pour cette première interview de la semaine, je vous présente l'entretien que j'ai eu par visioconférence, avec Laurent Selliez, bassiste du groupe Stellar Radio.

On y aborde son parcours, en 3 parties. Bonne lecture 😉












1 ) Au sujet de l'informatique...

Il est de notoriété publique que peu de monde n'a qu'une seule activité, qu'un seul travail.
Pour partir sur ce qui permets à Laurent de gérer son quotidien, nous avons discuté de son rôle au sein de l'entreprise qui l'emploie en salariat. 

Son poste est décrit comme étant celui de service delivery manager, qui consiste à gérer un portefeuille de clients, dont il est garants de la satisfaction. Il gère les besoins informatiques des clients, et la relation avec eux et pilote l’équipe en interne, qui eux gèrent les tickets incidents. 

C'est un travail complet, alliant le management, donc le travail d'équipe, et la relation avec les clients, dans le secteur de l'informatique, pour des entreprises qui font de l'intégration, de l'édition et de la distribution de logiciels.

L'entreprise dont fait partie Laurent fournit des serveurs et assure leurs bons fonctionnement, afin de laisser le maximum d'autonomie et d'indépendance aux clients. 

Des conseils de carrière qui pourraient vous être utiles, serait d'aimer les relations clients et d'être résistant au stress pour pouvoir exercer, plus spécifiquement à ce poste, ou même dans l'équipe.

C'est un métier qui permet d'acquérir de la patience, mais aussi des compétences dans la gestion de projets, évidemment également des compétences dans la gestion informatique, et dans l'utilisation de ces outils. 

Les challenges, les défis, et la stabilité doivent certainement permettre le développement d'une créativité à côté, pendant le temps libre.

C'est ce que nous allons aborder dans ces deux prochaines parties.

2 ) Au sujet de la culture...

Dans cette seconde partie, lors de notre entretien en visio, nous avons abordés des sujets assez éclectiques, de son intérêt pour l’astronomie et la physique en passant par la philo, le cinéma et l'audiovisuel en général,  et évidemment la musique, abordée plus profondément dans la dernière partie.

L'idée ici était d'échanger principalement le cinéma mais nous avons tout de même abordé l'audiovisuel en général, notamment les documentaires, avec une référence à la série du genre Cosmos, qui aborde le sujet de l'astronomie, de l'espace, des sujets scientifiques qui y sont liés. 

Mais en matière de cinéma, nous avons surtout abordé des genres précis tels que les films de zombies, les slasheurs, les films gores ou d'autres avec un aspect plus psychologique, ainsi qu'évidemment la science fiction.

Ce qui bouscule, sort des sentiers battus, permet de sortir de sa zone de confort, sans tomber dans le retournement du subversif vers la norme, dans ces catégories, est ce qui s'accorde le plus à ses goûts et son esprit curieux.

Pour ceux et celles d'entre vous qui aimeraient par exemple découvrir des films gores, les films slasheurs, rassemblant des bandes d’adolescents (ou des groupes sociaux), qui s’enferment dans une cabane dans les bois, (ou pourchassés dans leur quartier) et vivent ensuite l'enfer, ou avec des aspects plus psychologiques, ainsi que de la hard sf.

Quelques exemples ci-dessous dans l'ordre :

Cannibal holocaust de Ruggero Deodato
• La série de films "Halloween", dont le premier a été réalisé par John Carpenter

L’échelle de jacob d'Adrian Lyne
La croisière sidérale de André Zwobada
Les influences littéraires de ces différents genres, et plus spécifiquement la science fiction, on pourrait vous recommander l'œuvre d'Azimov, ou encore par La Variété Andromède, roman de Michael Crichton.
D'autres œuvres telles que
1984 de Georges Orwell et le Meilleur des mondes D'Aldous Huxley ont marqué le cinéma d'anticipation.

Mais pour vivre le cinéma de l'intérieur, au travers de festivals, en tant que public et/ou bénévole, pour le film de genre, il existe en France et notamment à Paris, deux principaux festivals, le PIFF (paris international film festival), et le Sadique Master Festival, auquel j'ai moi même personnellement assister deux ou trois fois, et dont vous trouverez des reviews dans ce blog.

À l'étranger, on peut trouver également quelques autres festivals, mais un de ceux qu'apprécie plus particulièrement Laurent est le BUT Film Festival en hollande, qui programme quelques films de porno fetish, comme le fait également le hacker porn festival en Italie.

Pour aller plus loin, je vous conseille les sites des dits festivals, notamment le sadique master festival, qui est très complet à ce sujet, car il est bâti autour d'une réelle communauté de passionnés, et lie également le cinéma, la littérature, et d'autres médias.

Laurent a également scénarisé 3ème sous sol avec Maivee, la guitariste du groupe Stellar Radio dont on parlera ensuite, réalisé par Christophe Hoareau, d'Hoareau Studio !

3 ) Au sujet de la musique...

Grand consommateur de musique, et notamment, de métal, stoner ou black, depuis ses 12 ans.

L'attirance pour l'esprit psychédélique de la musique des années 70, comme des références de groupes plus sombres, de Kyuss à Mayhem en passant par King Crimson, Tool se ressent dans les influences de son groupe.

Dans cet esprit éclectique, Laurent a rejoint le groupe Stellar Radio, qui a désormais plus d'un an d'existence et dont l'ep est en préparation, avec leur nouvelle chanteuse, Ivy !

Le groupe est compsé de Laurent (basse); Maivee (guitare); Philippe (batteur), qui lui est plus particulièrement influencé entre autre par le rock progressif; Ivy (chanteuse).


Le groupe pourra être l'objet d'une future interview approfondie à ces sujets, de l'influence et de son histoire.

Un premier titre est disponible sur le soundcloud en lien ci dessus, sur le nom du groupe.
Je vous encourage évidemment à aller les découvrir, et je vous dit à vite pour une prochaine interview ! 

jeudi 14 mars 2019

L'oppression n'a pas de sexe

En complément de cet article de mars 2019 je tiens à ajouter :

Tout savoir sur les aides gouvernementales quel que soit le sexe / le genre


De plus en plus SOUVENT (et je fait exprès de souligner le mot), je me rends compte qu’une très grande majorité de féministes, de femmes, ou de MINORITÉS opprimées ne se rendent pas compte qu’en essayant d’imposer leurs problèmes d’oppressions en se mettant en avant sur les autres, ils/elles deviennent à leur tour des oppresseurs.

Il n y a pas que les hommes (blancs) cisgenre (hétéronormés) qui font preuve de racisme et de sexisme en catégorisant les FEMMES dans une norme par rapport à leur sexe, leur sexualité et leur couleur de peau, et si je rédige mon texte de cette façon c’est pour que ça vous saute aux yeux.

Penser que parce que vous ressentez votre oppression comme plus importante il est légitime d’écraser les autres sur leurs oppressions et ne pas reconnaître que les hommes peuvent aussi être victimes de viol ou de harcèlement dans n’importe quel contexte, c’est s’aveugler.

Il y a d’ailleurs certaines vidéos qui prouvent que la réaction d’un public face a une agression venant d’une femme à l’encontre d’un homme est beaucoup moins prise au sérieux et déclenche des rires, alors que la même situation de l’homme a la femme déclenche une intervention et parfois l’appel de la police.

Dites moi si vous vous rendez compte que n’importe qui sur terre qui souffre des mêmes maux et des mêmes agressions que vous mérite autant de se faire défendre, et si vous vous rendez compte qu’avec la mentalité que je vois PARTOUT (mais vraiment), il n’est pas étonnant que les hommes meurent aussi en silence sous les coups et la violence, physique, verbale, morale. 

L’usure psychologique joue, et vous le savez très bien, alors essayez de prendre la mesure des pourcentages ACTUELS (et je ne trouve pas de statistiques plus récentes que 2014/2015) : 
http://soshommesbattus.over-blog.com/2014/12/statistiques-ondrp-2014.html

Si vous ne trouvez pas ça ÉNORME, moi si, et la on ne parle que de violence conjugale, mais arrêtez de penser que :


- 1° Ça n’arrive qu’aux autres.


- 2° Ça n’arrive pas ailleurs qu’en couple.

Je serais pour toujours une fervente défenseure de l’égalité homme femme,
et ce même vis à vis des choses que vous tendez à vouloir ignorer.

Arrêtez donc d’être sexocentré.


J'espère vous avoir ouvert des voies de réflexion.

lundi 11 mars 2019

Sadique Master Festival 2019


http://www.sadique-master.com/
http://www.sadique-master.com/

Il y a ce souffle de curiosité qui soudainement nous emporte quand on entend le nom de ce festival pour la première fois et cet envahissement de joie lorsqu'on constate que l'expérience est à la hauteur des attentes.

Le premier jour ou j'ai pu sortir de chez mes parents, qui me laissaient cette liberté de croire que notre confiance mutuelle ne serait pas détruite par de mauvais choix de ma part, j'avais 15 ans.

J'ai donc passé la moitié de ma vie à pouvoir explorer toutes mes curiosités. 
À me laisser porter par l'enchaînement de découvertes qui s'imposaient presque comme un gigantesque labyrinthe infini semblant se nourrir de chaque rencontre.

Les fils d'Ariane se déroulant et m'ayant menée au sadique master festival est un des plus beau que j'ai déroulé. Il s'est coloré de tellement de nuances, d’alliances entre des univers que j'ai rencontrés avec tellement d'états d'esprits différents...

Et c'est ce qui est magnifique, c'est que ce festival dépasse l'expérience des films en eux même, ce festival c'est aussi beaucoup de nouvelles rencontres, et le renforcement des anciennes.

Et on peux y assumer aussi nos passions hors du commun, et nos moments normés.

Le programme de cette année alliait la folie de l'ordinaire avec des films évidemment trash et surprenants.

L'éclectisme s'y joue aussi au travers de la diversité d'origine des réalisateurs des films, au travers desquelles se ressentent une certaine Histoire, une certaine vision du monde, et parfois une critique de celui ci.

Il y à malheureusement des films que je n'ai pas pu apprécier et regarder à la hauteur de ce qu'ils méritaient en raison de la fatigue. Je compte les revoir afin de pouvoir me dire que j'ai fait l'expérience complète de la sélection de Tinam et de son équipe.

Vendredi 1er mars



Framed – Marc Martínez Jordán  – Horreur/Comédie - Espagnol

• Personnellement un coup de cœur du au traitement du sujet un peu pop et à mon goût pour le traitement de l'image léché avec un bon travail lumière. Le déchainement absurde d'ultraviolence est pour moi un clin d'œil (je ne dirais pas hommage car ça serait exagéré), à Orange Mécanique, auquel même le travail des costumes fait penser.








Samedi 2 mars



Enter the deep – Alan Garcia –  Horreur – Mexicain

• J'ai apprécié que le sujet de la pédophilie soit abordé de façon subtile, même si on diffère des Chatouilles, primé aux césars cette année. Je dirais que le film était ambitieux et nous laisse un peu sur notre faim, en n'explorant pas suffisamment profondément le côté vraiment malsain du sujet.









Dimanche 3 mars 

Sélection de courts/moyens métrages



Auopssessed  – Emil Johansson – Gore – Suédois


• Dès la première image de ce court, je me suis sentie exaltée dans mes instincts et mes goûts les plus humoristiquement gore, avec ces boyaux qui sortaient comme on remplis des saucisse ou du boudin chez le boucher. Un brin d'humour trash bienvenu. 







Lovesick – Cassandra Sechler – Experimental / Fantastique – Américain


• Si - comme moi - on était fasciné des l'enfance par le vfx  / le maquillage extrême / l'accessoirisation de costumes partiellement en matières bizarres (caoutchouc...) et qu'on aime aussi le gore, on est comblé par ces quelques minutes d'enchainement "d'ordures" humaines déchirées et sanglantes.



 



Muil – Kevin Hoed – Horreur / Drame – Belge

• Les belges et leur insatiable créativité, leur très grande ouverture et leur imagination sans pareille - ou presque - ne m'ont pas déçue dans cet ouvrage à la limite de l'ésotérique, ou le personnage principal se laisse embringuer dans une drôle d'addiction, avec force de violence et de sang, mais avec une subtilité et une justesse dans le traitement des émotions.






 The Dwarfs – Piotr Sulkowski – Horreur / Fantastique


• Comme la petite fille - perturbée - en moi adore les détournements de contes de fée et de personnages de contes de fée, évidemment des nains qui espionnent et maltraitent une minuscule créature délicate, décrite comme une adolescente. Un clin d'œil aux métamorphoses d'Alice Au Pays des merveilles ? En tout cas le chahut nous emporte comme on l'attends.
 





My Fashion Nightmare – Nikita Kvasnikov – Drame – Ukrainien


• Une danse morbide d'adolescente obsédées par leur physique et leur réussite sociale, qui déraillent à s'entre assassiner. Jouissif.








Rosalita – Luciano de Azevedo – Horreur – Mexicain


• Et pour finir en beauté ce festival réussi en terme de sélection et de rencontres, une petite course poursuite de victimes de serial-killer dans le désert pauvre pour nous achever sur une note  de torture perverse et sexuelle. Le Mexique excelle dans l'idée de tirailler nos fantasmes violents.









Mention spéciale de merci pour l'organisation à Tinam, Lorène, Maïvee, Laurent, David, Darcy, Aude, Hugo... et j'en oublie tellement.


Et des bisous aux copains Dudes, Thierry, Thomas, Florian et à Matthieu.

À L'année prochaine ^^